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Para lucirse

Octobre 2011

Paroles: Jimena Marazzi

Dans le miroir fendu de cette loge, je vois,
L’espoir d’un regard, une bouch’ en émoi.

Je vois des perles et des paillettes qui brillent sur moi,
Une coiffure en fêt’, un cœur qui s’ébat.

J’observe vaguement la brèche qui me renvoie,
Un visag’ qui tangu’, dans son désarroi.

Par cett’ fissur’ je m’envol’ de l’autre coté de mon miroir
Pour chanter des airs de Tango!

Je rêv’ ma vie mais, je vis mon rêv’ et c’est pour ça que je chant’
Dans les cafés, les hôtels, les salons pour madam’,
A l’opéra, dans les grands théâtres de notre vill’,
Dans les rues malfamées, dans les banlieues sans âm’,
Au café des artistes !

A la recherch’ des esprits seuls,
Des fous qui dans’ sur leur linceul,
On applaudit, tout est fini, pour cette nuit…
Le rêv’ s’effondre dans l’éclat d’un miroir qui voil’,
Nous vivons dans la poussièr’ d’étoil’.

Dans le miroir fendu de cette loge je vois,
L’attent’ d’un regard, une bouch’ qui a froid.

Je vois des perl’ et des paillettes qui brill’ sur moi,
Une coiffure défait’, un cœur qui s’en va.

J’observe vaguement la brèche qui me renvoie
Un visag’ noyé dans son désarroi.

Demain je m’envolerai de l’autr’ côté de mon miroir
Pour chanter des airs de Tango !