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NEUROMETRO

Janvier 2011

Paroles: Eva Simonin, Joséphine Rapp et Jimena Marazzi à partir du texte italien de Angela Denia Terenzi

Chanté
La ville se réveille dans le rythme ferré du métro.
Les yeux à peine ouverts, on attend l’arrivée du métro,
Tickets, stations, trajets, escaliers, tout ça pour le métro.
Combox, appels manqués en se dirigeant vers le bureau.
Klaxons, travaux, bouchons, compressés on sue dans le métro.
Métro, boulot , dodo, dodo boulot métro, on perd la libido.

Parlé au mégaphone
Mais enfin le dimanche, pris dans les embouteillages, on se pose à l’ombre du premier arbre et on dévore son sandwich au gaz.

Chanté
Retour chez soi, il faut changer les draps, faire la vaisselle, se faire belle sortir au cinéma.

Non, je ne voulais pas ça, je rêvais de partir au soleil.
Un jour peut-être, je gagnerai au loto, j’achèterai un bateau et j’irai naviguer sur l’eau.
Non, je ne voulais pas ça, si tu veux, je t’emporte avec moi.
Un jour peut-être, tout cela changera, si tu me suis, notre amour reviendra.
Demain, peut-être, qui sait on verra.

La ville nous enferme telle une prison dans le métro.
Tickets, stations, trajets, escaliers, tout ça pour le métro,
Stressés, têtes baissées, on connaît personne dans le métro.
Pourquoi tous ces beaux rêves disparaissent sous les rails du métro ?
Klaxons, travaux, bouchons, compressés on sue dans le métro.
Métro, boulot, dodo, dodo boulot métro, on perd la libido.

Parlé au mégaphone
Terminal, Plaza de Mayo